La proposition subordonnée relative : tout savoir !
Nael Hamameh - 26/11/2025
Comprendre la proposition subordonnée relative
La proposition subordonnée relative : tout savoir pour enfin la maîtriserLa proposition subordonnée relative revient partout : en dictée, en analyse grammaticale, en rédaction… et bien sûr au brevet et au bac de français.
Bonne nouvelle : une fois que vous avez compris sa logique, elle devient très prévisible. Nous vous expliquons pas à pas comment la reconnaître, l’analyser et l’utiliser sans vous tromper.
Qu’est-ce qu’une proposition subordonnée relative ?
Une proposition subordonnée relative est une proposition qui :
- dépend d’une autre proposition (la proposition principale) ;
- complète un nom qu’on appelle l’antécédent ;
- est introduite par un pronom relatif.
Exemple : « Le chat qui dort sur le canapé appartient à ma voisine. »
- Le chat = l’antécédent (le nom complété)
- qui dort sur le canapé = proposition subordonnée relative
- qui = pronom relatif qui introduit la subordonnée
La subordonnée relative donne une information supplémentaire sur le nom « chat ».
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Comment reconnaître une proposition subordonnée relative ?
Pour repérer une proposition subordonnée relative, suivez toujours la même méthode :
- Repérez un pronom relatif :
- simples : qui, que, quoi, dont, où ;
- composés : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, auquel, duquel…
- Vérifiez qu’il reprend un nom juste avant : c’est l’antécédent.
- Encadrez la proposition qui commence au pronom relatif et se termine au verbe de la subordonnée.
Exemple : « Les élèves qui travaillent régulièrement réussissent mieux leurs contrôles. »
- Pronom relatif : qui
- Antécédent : les élèves
- Subordonnée relative : qui travaillent régulièrement
Astuce : si vous pouvez supprimer la partie introduite par le pronom relatif et que la phrase reste correcte, vous avez très probablement une subordonnée relative.
Les fonctions du pronom relatif à l’intérieur de la subordonnée
À l’intérieur de la proposition subordonnée relative, le pronom relatif a lui aussi une fonction grammaticale (comme n’importe quel groupe de mots).
- Sujet du verbe :
« Le voisin qui parle trop fort m’empêche de dormir. » → qui = sujet de « parle ». - COD du verbe :
« Le livre que j’ai lu est passionnant. » → que = COD de « ai lu » (j’ai lu quoi ? que). - Complément du nom :
« La ville dont je rêve est au bord de la mer. » → dont = complément du nom « ville » (je rêve de cette ville). - Complément circonstanciel de lieu ou de temps :
« Le jour où nous sommes partis il faisait très beau. » → où = complément circonstanciel de temps.
Pour l’analyse, n’oubliez pas : le pronom relatif a deux rôles :
il a une fonction (sujet, COD, complément…) dans cette subordonnée.
il remplace l’antécédent dans la subordonnée ;
Nature et fonction de la proposition subordonnée relative
Sa nature
La nature de cette proposition est toujours la même : c’est une proposition subordonnée relative, introduite par un pronom relatif.
Sa fonction
La plupart du temps, la proposition subordonnée relative a la fonction d’épithète : elle joue le même rôle qu’un adjectif qualificatif qui complète un nom.
Exemple :
- « Le chat noir dort sur le canapé. » → adjectif épithète
- « Le chat qui est noir dort sur le canapé. » → subordonnée relative épithète
Ainsi, vous pouvez souvent remplacer une proposition subordonnée relative par un adjectif qualificatif :
« Une ville qui est très animée » → « une ville animée ».
Les différents types de propositions subordonnées relatives
On distingue principalement deux grands types :
La relative déterminative (ou restrictive)
Elle précise le sens de l’antécédent et ne peut pas être supprimée sans modifier le sens de la phrase.
Exemple : « Les élèves qui ont rendu leur devoir peuvent sortir. »
Ici, on ne parle que des élèves qui ont rendu leur devoir, pas de tous les élèves.
La relative explicative
Elle apporte une information supplémentaire, souvent entre virgules. Si vous la supprimez, le sens principal reste le même.
Exemple : « Les élèves, qui ont tous rendu leur devoir, peuvent sortir. »
On précise simplement une information sur le groupe d’élèves, mais l’idée principale reste : « Les élèves peuvent sortir. ».
Travailler les subordonnées relatives avec Cours Legendre
La proposition subordonnée relative est un incontournable du programme de français, du collège jusqu’au lycée. Si vous vous mélangez encore entre sujet, COD, complément de l’antécédent ou si l’analyse de phrase vous semble trop abstraite, un accompagnement personnalisé peut vraiment faire la différence.
Chez Cours Legendre, des enseignants expérimentés en français proposent :
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Accord du verbe dans la proposition subordonnée relative
L’un des pièges fréquents concerne l’accord du verbe dans la subordonnée relative. Le verbe s’accorde toujours avec le pronom relatif, qui lui-même reprend l’antécédent.
Exemples :
- « Les élèves qui travaillent sérieusement réussissent. » → qui = les élèves (pluriel) → « travaillent » au pluriel.
- « C’est la seule histoire que j’ai comprise. » → que = histoire (féminin singulier) → participe passé « comprise » au féminin singulier.
💡 Pour éviter les fautes d’accord, posez-vous toujours la question : « Qui est-ce qui… ? » ou « De quoi / de qui parle-t-on ? » en pensant à l’antécédent.
Relative, conjonctive, complétive… comment les différencier ?
On confond souvent la proposition subordonnée relative avec d’autres types de subordonnées : complétives ou circonstancielles.
Subordonnée relative
- introduite par un pronom relatif (qui, que, dont, où…)
- complète un nom (antécédent)
→ « Le film que j’ai vu hier était très émouvant. »
Subordonnée complétive (ou conjonctive complétive)
- introduite par une conjonction de subordination (que, si, lorsque, parce que…)
- complète un verbe, un adjectif ou un nom
→ « Je pense que vous avez raison. » → complète le verbe « pense »
Subordonnée circonstancielle
- introduite aussi par une conjonction de subordination (quand, lorsque, parce que, bien que…)
- exprime une circonstance : temps, cause, but, conséquence, opposition, condition…
→ « Quand il fait beau, nous déjeunons dehors. »
Donc : si la subordonnée complète un nom et s’ouvre sur un pronom relatif, c’est une proposition subordonnée relative.
Quelques exemples pour vous entraîner
Exercice 1 – Repérer la subordonnée relative
Soulignez la proposition subordonnée relative dans chaque phrase.
- Le film que nous avons regardé hier était très long.
- J’ai perdu le stylo que vous m’aviez prêté.
- Les élèves qui bavardent seront notés.
Correction :
- que nous avons regardé hier
- que vous m’aviez prêté
- qui bavardent
Exercice 2 – Nature et fonction
Pour chaque phrase :
- repérez l’antécédent ;
- donnez la fonction du pronom relatif.
- Voici la maison où j’ai grandi.
- Le roman que vous lisez est un classique.
- La professeure qui m’enseigne le français est très exigeante.
Correction (résumé) :
- où : complément circonstanciel de lieu – antécédent : « la maison ».
- que : COD de « lisez » – antécédent : « le roman ».
- qui : sujet de « enseigne » – antécédent : « la professeure »
Comment réussir vos contrôles sur les propositions subordonnées relatives ?
Pour être à l’aise du CM2 à la 1re, appliquez ce petit plan en 4 étapes :
- Repérez d’abord les verbes : vous identifiez ainsi les différentes propositions.
- Cherchez le pronom relatif : qui, que, dont, où, lequel…
- Remontez à l’antécédent : quel nom reprend ce pronom ?
- Déterminez la fonction du pronom relatif dans la subordonnée (sujet, COD, complément…).
Plus vous automatisez cette démarche, plus l’analyse d’une phrase complexe devient rapide. C’est exactement ce que les professeurs de français travaillent avec les élèves en soutien scolaire : des réflexes simples mais solides.
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