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5 méthodes et outils pour apprendre autrement et être plus productif

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Vous le savez, trouver le bon équilibre entre temps de révision et temps de détente est essentiel pour être performant dans ses révisions. Mais entre la lassitude du par cœur, la quantité d’informations à assimiler et le stress des examens qui approchent, il est parfois difficile de rester motivé à 100%. Il s’agit alors de trouver des outils et des méthodes qui stimulent davantage l’envie d’apprendre.

Voici 5 méthodes et outils à s’approprier pour apprendre et réviser autrement !

Le croquinote (“sketchnoting” en anglais)

Le croquinote ou la prise de notes visuelle est une méthode qui consiste à synthétiser ses notes écrites en y intégrant des éléments visuels et graphiques (schémas, doodles, pictogrammes…). C’est une aide à la mémorisation mais aussi à la réflexion car traduire un concept en croquis demande de réfléchir au sens des mots et à leurs liens. Cette méthode n’a pas véritablement de règles prédéfinies et peut donc s’adapter aux envies et capacités de chacun. Il existe néanmoins plusieurs techniques à expérimenter pour que la prise de notes visuelle soit bonne et s’améliore avec le temps, car oui, celle-ci demande de l’entraînement !

Conserver la structure du cours
Comme pour toute prise de notes, il est conseillé de conserver la structure du contenu qui vous est adressé. Prenez le temps de noter les titres et sous-titres en entier. Une prise de notes cohérente assure des révisions efficaces (surtout si vous débutez).

Extraire  les mots, idées et concepts clés
Dans chaque partie et sous partie du cours, identifiez les mots et les concepts clés à faire figurer sur votre feuille. Vous pouvez les accompagner de petites annotations (définitions, chiffres, objectifs…) qui vous paraissent importantes. C’est à vous de prioriser les informations à noter.

Les mettre en valeur
Plusieurs éléments visuels peuvent-être utilisés pour mettre en valeur vos différentes parties et mots clés :

  • des typographies différentes pour clarifier la structure de votre croquinote (privilégiez des typographies originales et rapides à réaliser) ;
  • des codes couleur pour catégoriser les éléments textuels (du bleu pour les définitions, du jaune pour les chiffres à retenir et du rose pour les références bibliographiques par exemple) ;
  • des pictogrammes ou des doodles pour illustrer les notions (privilégiez des petits dessins simples et en lien avec le sujet du cours) ;
  • des puces variées pour les listes.

Les lier entre eux
Lier les notions permet d’appuyer la cohérence entre toutes les informations présentes sur votre feuille. Pour cela, vous pouvez utiliser :

  • des conteneurs (cercle, carré, triangle) pour regrouper plusieurs mots clés dans une sous-catégorie ;
  • des flèches pour indiquer le lien entre les concepts et indiquer le sens de lecture de la feuille.

… Et surtout, se faire plaisir ! Pas besoin d’être un professionnel du dessin pour se lancer. Il existe des modèles sur lesquels s’appuyer pour débuter le sketchnoting (à retrouver sur internet).

La mise en récit ou “storytelling” en anglais

Le terme “storytelling” désigne l’art de mettre en scène un concept ou une idée au travers d’une histoire afin de lui donner du sens et de la clarté. Ce procédé est efficace car l’être humain mémorise plus facilement lorsque ses émotions sont mises en éveil.

Couramment utilisé en publicité, le storytelling peut-être un véritable atout pour donner vie à ses notions de cours et les assimiler plus rapidement s’il est simplifié et adapté au programme de l’année. Il est particulièrement utile pour réviser l’Histoire-Géographie car il permet de clarifier la chronologie des évènements. 

Un storytelling efficace se construit en suivant le schéma narratif :

  • une situation initiale : des personnages principaux, une date et une localisation ;
  • un élément perturbateur : l’apparition d’un conflit entre personnages ou entre pays, un retournement de situation, une avancée majeure, une découverte scientifique… ;
  • des péripéties : de nouvelles tensions, des obstacles, des lois allant à l’encontre de la liberté… ;
  • L’élément de résolution : un exil, une guerre… et surtout une conséquence sur le monde d’aujourd’hui.

Tout comme le croquinote, le storytelling fait appel à l’imagination et à la créativité car il existe de nombreuses manières de le formuler. Il revient à l’auteur de décider à quelles notions, histoires ou formules il souhaite donner vie.

Le cinéma pour réviser la philosophie

Le cinéma pour apprendre la philosophie ? Et oui, l’art cinématographique est un très bon outil complémentaire dans les révisions du programme de philosophie car il met en image des notions souvent abstraites. Les films philosophiques représentent également une source d’exemples non négligeable. Ajouter des références qui ne font pas partie du programme est apprécié des examinateurs. Cela démontre la démarche d’approfondissement entrepris par l’élève. Chaque référence doit évidemment être reliée au sujet et justifiée.

Voici quelques exemples de films à regarder et les notions qu’ils abordent :

Sur le thème de la conscience et de l’inconscient, “Freud, passions secrètes”, de John Huston (1962)
Au travers de l’histoire du jeune Sigmund Freud, ce film expose les principes de la psychanalyse qui sont étudiés au programme de philosophie de terminale.

Sur le thème de l’humain et de ses relations, “Her”, de Spike Jonze (2013) :
Théodore, en pleine rupture amoureuse, tombe sous le charme d’une intelligence artificielle appelée Samantha. Ses sentiments, qui sont peu communs, amènent à se questionner sur les relations entre les êtres humains et la technologie et plus particulièrement la relation à l’intelligence artificielle, une technologie qui tend à lui ressembler.

Sur le thème de l’éducation et de l’enfance, “L’enfant sauvage”, de François Truffaut (1970) : 
En 1798, un enfant est découvert dans la forêt, privé de toute relation sociale. Il va être accompagné par un docteur afin d’apprendre la vie en civilisation. Ce film explique l’importance de l’éducation, de la pédagogie et de l’exemple du parent pour apprendre à vivre en société. 

Sur le thème de la quête de sens, de liberté et de bonheur, “Into the Wild” de Sean Penn (2008), inspiré du roman de Jon Krakauer :
Il aborde, par l’histoire d’un jeune diplômé qui décide de prendre la route sans prévenir personne, la relation qu’entretient l’homme avec la nature et le besoin qu’il ressent ou non d’y retourner. La quête de sens et l’état de nature sont les thèmes principaux de cette histoire.

La méthode Pomodoro

La Méthode Pomodoro consiste à fractionner son temps de travail en petits blocs de 25 minutes, avec, entre chaque bloc, une pause de 5 minutes. Une fois ce procédé répété 4 fois, il faut prendre une pause plus longue d’une durée de 15 à 30 minutes puis recommencer une série. Pour la petite anecdote, le nom de cette méthode est inspiré par le minuteur en forme de tomate (“pomodora” en italien) qu’utilisait le créateur, Francesco Cirillo, dans les années 80 pour gérer son temps. C’est pour cela que chaque bloc de temps est également appelé une “tomate”. Cette méthode tire sa force dans la discipline qu’elle impose : son rythme et sa dynamique permettent à celui qui en fait usage de rompre avec les habitudes qui freinent ses révisions. 

La méthode s’applique ainsi :

  • Définissez la tâche à effectuer : relire ou réaliser un croquinote, lire un article lié au programme scolaire, faire des recherches sur un sujet… ;
  • Équipez-vous d’un minuteur et du matériel nécessaire (stylos et autres supports) ;
  • Installez-vous dans un endroit propice à la concentration ;
  • Lancez le chronomètre de la première tomate et ne portez votre attention plus que sur la tâche en cours pendant les 25 minutes suivantes. Si celle-ci n’est pas terminée quand le minuteur sonne, arrêtez-vous quand même et reprenez-la à la prochaine tomate.
  • Après chaque tomate, faites une pause de 5 minutes sans stimuler votre cerveau.
  • Répétez l’opération quatre fois puis faites une pause de 15 à 30 minutes. Pendant cette pause, adonnez-vous à une activité de détente (lisez les informations, regardez vos mails, sortez marcher quelques minutes…)

Vous pouvez adapter la durée de vos sessions en fonction de vos besoins. 

Les feedbacks “en sandwich”

 

Le terme “feedback”, qui est un terme anglais couramment utilisé dans la langue française, désigne un retour d’expérience, une critique ou un bilan donné sur une prestation ou une réalisation. Dans le cadre professionnel, il existe la méthode dite du « sandwich », qui consiste à faire un bilan constructif en trois couches : le bilan débute par des mots positifs, continue avec une critique négative puis se termine par une autre appréciation positive. La personne qui est évaluée est alors plus réceptive aux conseils et moins fermée à la critique. Sa motivation est stimulée par le ton positif de l’échange.

La méthode des feedbacks en sandwich s’avère efficace dans le milieu professionnel mais peut l’être également entre amis pendant les révisions. Lorsque vous travaillez en groupe, prenez le temps de faire, à chacun de vos camarades, des retours constructifs en vous basant sur cette méthode. Pour cela, écoutez leurs présentations et notez sur une feuille vos observations, vos constats et votre ressenti. En adoptant un langage positif, mettez-en avant ses points forts puis ses points faibles en les accompagnant de pistes d’amélioration. Un feedback constructif est centré sur le contenu de la présentation et non sur le présentateur. Le faire à plusieurs permet d’obtenir des retours variés, de booster la motivation au sein du groupe et d’engager la discussion.

 

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